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Cedric Delsaux : Dark Lens




Cedric Delsaux : Dark Lens

C'est demain, le jeudi 20 octobre que le livre "Dark Lens" de Cédric Delsaux sera disponible à la vente.
Comme nous vous en parlions dans cette news, le livre "Dark Lens" présente au fil de ses 118 pages les photos du photographes Cédric Delsaux.

Ce livre s’adresse aussi bien aux passionnés de photographie qu’aux fans de Star Wars.
Vous pourrez vous procurer le livre sur Amazon.fr pour 37€.

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A l'occasion de la sortie du livre, Cédric Delsaux à accordé une interview au journal libération que vous pouvez lire ci-dessous.

La revanche des sites Par Brigitte Ollier

Episode VII . Le photographe Cédric Delsaux mène depuis plusieurs années un projet qui croise banalité urbaine et mythologie de «Star Wars». Un livre fascinant préfacé par George Lucas.

Et George Lucas, il a dit quoi ? «Bravo ! Et il a proposé d’écrire la préface.» Dark Lens (1), le second livre de photographies de Cédric Delsaux, sort demain, et les libraires s’emballent. Il a été tiré à 7 000 exemplaires, dont 2 000 déjà achetés par DAP, un distributeur américain. Pourquoi ce buzz ? Parce que les personnages de Dark Lens, robots comme vaisseaux, viennent de Star Wars, ce qui renvoie directement l’ascenseur à George Lucas, démiurge tout-puissant des chevaliers Jedi. Lequel a donc eu un coup de foudre en découvrant le travail de Cédric Delsaux, et l’a autorisé à utiliser, en partie, la saga hollywoodienne pour son album.

Trépied. Discret sur ce contrat singulier, le photographe, né à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), est intarissable sur la genèse de Dark Lens. Comme il n’arrive pas à se fondre dans notre étrange monde, il essaie de l’apprivoiser. Il aime photographier les décors urbains où il se sent bien, des lieux improbables, en attente d’êtres plus ou moins humains.

En 2004, il isole un joli coin sous l’autoroute A4, près de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Puis, en repartant chez lui, trépied sous le bras, il aperçoit des figurines de Star Wars dans une boutique.«Je n’ai pas voulu faire un pastiche rigolo avec Dark Vador en short à la plage. D’ailleurs, j’utilise surtout Star Wars pour évoquer la mythologie de la banalité, ce qui paraît plat et sans saveur aux autres et qui, moi, m’apparaît féerique. J’étais heureux à la prise de vues, face à des espaces avec lesquels j’entrais en résonance. Et j’imaginais, à chaque fois, le fantastique dans le réel, ah là, je verrai bien un Battle Droid…»

Pendant six ans, Delsaux va, entre la banlieue de Paris, Lille, São Paulo, Tchernobyl et Dubaï, engranger des sites propices à sa fiction personnelle. Comme un pèlerin du réel. Le centre commercial de Créteil Soleil (Val-de-Marne) et son parking enneigé. La façade d’un immeuble laid dessiné par l’Espagnol Ricardo Bofill à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Une usine de bière à Lille. Une casse à Dubaï où pourrissent 5 000 voitures noires commandées par Saddam Hussein. Un cinéma indien brûlé. Delsaux : «Pour moi, Star Wars a un côté rouillé, brinquebalant, ce n’est pas de la science-fiction clinique, c’est vivant. Et les lieux que j’ai choisis m’ont aussi permis de rendre l’incrustation crédible.» Car tous nos alliés clinquants de la saga SF ont été shootés à part, les figurines comme les maquettes des vaisseaux galactiques, «afin que l’ensemble donne l’impression d’être à l’échelle 1». Après, montage subtil avec Photoshop, et naissance de Dark Lens, en 49 photographies sublimes, propices aux lectures les plus insensées.

Illusion. La réussite magique de Delsaux tient à ce fil : l’illusion d’être dans l’au-delà de la «guerre des étoiles», quand notre planète, enfin, ressemblera aux prévisions machiniques les plus aventureuses. Un espace ouvert à la folie partagée, avec Jar Jar Binks en pacha de la société des nations cosmiques
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Source : Libération & Cédric Delsaux
 
Last modified 19-10-2011 11:06 PM